Poésiade

Poésiade

TGV

TGV

 

S’il arrive que la fatigue,

La chaleur contre toi se liguent,

Nationale dix, au volant :

Arrête-toi, il en est temps !

 

Bonneval : quelques encablures ;

Au beau milieu des emblavures,

Pose-toi un peu à l’écart. 

Que vagabonde ton regard !

 

Non loin de là, la flèche bleue

Chausse ses bottes de sept lieues,

Dévore les immensités,

Tue l’espace entre les cités.

 

A raison d’une par cinq minutes,

La rame éclair se catapulte,

D’un trait, s’évanouit dans l’instant,

Et fond à l’horizon tremblant.

 

A bord du dieu de la vitesse,

Le temps, l’espace disparaissent

En TGV de PDG,

Serpent d’acier climatisé.

 

Claudette Louchart



20/09/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres