Poésiade

Poésiade

le maréchal ferrant

Le maréchal-ferrant


Claudette Louchart


 

L’antre du forgeron a  ce côté mythique,

Les cyclopes, Vulcain n’y ont-ils pas laissé

L’empreinte indélébile du métal torturé

Par un bras tout-puissant, maître dans sa boutique ?

 

Le maréchal-ferrant impose le respect,

C’est à lui que revient la tâche délicate

D’assujettir le fer, pâte molle écarlate,

De lui donner le galbe ajusté et parfait .

 

Pouvoir battre le fer cependant qu’il est chaud

N’est pas à la portée d’une pâle mauviette,

Il y faut la carrure et l’ample silhouette

De l’ouvrier heureux d’être bâti costaud . . .

 

C’est avec le pur-sang, souvent, qu’il se mesure,

Le fringant étalon, l’élégant alezan ;

A tant les côtoyer, l’intrépide artisan

A décalqué sur lui leur altière allure.

 

 



18/03/2011
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