Poésiade

Poésiade

La voiture

La voiture

 

La voiture est grégaire, un instinct moutonnier

Agglutine aux abords des grands flux saisonniers

Ses essaims de ferraille en longue transhumance

Au bitume tremblant dans les vapeurs d’essence.

 

Trop, c’est trop : vous verrez l’auto tuer l’auto,

Déjà, pour se garer, il faut se lever tôt !

Notre terre devient un parc automobile

Et le déplacement . .  un voyage immobile.

 

Le bouchon, ce temps mort : c’est pour lui : se raser,

Elle, se pomponner,  recoiffer, maquiller ;

La voiture devient l’habitation seconde,

La cage à s’isoler au beau milieu du monde.

 

A moins que l’homme dans un ultime sursaut,

Ou contraint et forcé renonce à son auto,

Se transporte en commun, plus de stress, il y gagne,

Car il s’en va bâtir les villes à la campagne.

 

Claudette 



20/09/2012
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